La représentation socio-spatiale du cimetière dans la production artistique et littéraire algérienne des années 1990
La représentation socio-spatiale du cimetière dans la littérature et l’art algérien des années 1990
L’événement sera : En ligne/distanciel
Brève présentation de l’événement: Cet événement est organisé par Mme HEMEURY Gaëlle, actuellement doctorante en géographie sous la direction de Mme Nora Semmoud à l’Université de Tours (laboratoire CITERES) et avec Mme Abdessemed Naouel, docteure en Etudes arabes et islamiques de l’Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction de Mme Elisabeth Vauthier (laboratoire IETT – nawel_ni7@hotmail.fr). Nous vous proposons une étude géographique et artistique du cimetière algérien des années 1990. Période, durant laquelle, au-delà du lieu funéraire, il devient un espace de sociabilité au regard de la guerre civile. Cela a notamment été retenu par deux romanciers et deux artistes que nous avons voulu mettre en perspective à travers leurs productions respectives. La présentation sera ponctuée de lectures de certains passages, de visuels, voire d’un extrait vidéo.
Pendant des années, nous nous sommes vus pour enterrer nos amis. Tels sont les mots de l’artiste algérien Karim Sergoua. En effet, durant la décennie noire, alors que les islamistes tuaient de nombreuses personnes et tentaient en même temps de confisquer l’espace public, le cimetière devint un lieu de rencontre important pour les intellectuels algériens venus enterrer leurs amis. Ainsi, le cimetière comme symbole et métaphore d’une période douloureuse occupe une place importante dans l’art et la littérature algérienne des années 1990. A cet égard, nous proposons de mettre en perspective la performance dit du cimetière, réalisée à Aix-en-Provence par Karim Sergoua et Denis Martinez en l’an 2000 et deux autofictions arabes algériennes : la première, Ḏākirat al-mā’. Miḥnat al-ğunūn al ʻārῑ (Mémoire de l’Eau. Misfortune of the Naked Madness) de Waciny Laredj a été initialement publié en 1997 ; le second, Dam al-ġazāl (Sang de la Gazelle) de Marzāq Baqṭāš a été écrit en 1995 et publié initialement en 2002.
Objectifs : Cette communication a pour objectif de faire dialoguer les arts, la littérature et la géographie au prisme des socio-spatiaux du cimetière et des métaphores sociétales du monde des enjeux vivants auxquels il est renvoyé. Nous vous proposons ainsi de mettre en perspective la performance dite du cimetière réalisée à Aix-en-Provence par Karim Sergoua et Denis Martinez en 2000 ainsi que deux autofictions algériennes d’expression arabe : la première, Ḏākirat al-mā’. Miḥnat al-ğunūn al ʻārῑ (La mémoire de l’eau. Le malheur de la folie nue) de Waciny Laredj a été publiée initialement en 1997 ; la deuxième, Dam al-ġazāl (Le sang de la gazelle) de Marzāq Baqṭāš a été écrite en 1993 et a été publiée initialement en 2002.
Langue de l’événement : français
Pays : France
Ville : Tours
Lien (pour les événements en ligne) :
Gaëlle Hemeury vous invite à une réunion Zoom planifiée.
Sujet : Nuit de la Géographie – Appréhender les logiques socio-spatiales du cimetière algérien à travers l’art et la littérature
Heure : 1 avr. 2022 06:00 PM Paris
Participer à la réunion Zoom
https://us04web.zoom.us/j/78067382958?pwd=lbgMh_1fJcNh7a1VcHGZE1czUnlCUV.1
ID de réunion : 780 6738 2958
Code secret : 8HmSis
Personne de référence : hemeury.g@gmail.com
Rôle ou Fonction : Doctorante
Ceux qui organisent sont : Universitaires (enseignants-chercheurs, chercheurs, enseignants, doctorants, etc.)
Durée prévue : environ 1 heure
Intervenants : Naouel Abdessemed (docteure en Etudes arabes et islamiques de l’Université Jean Moulin Lyon 3 sous la direction de Mme Elisabeth Vauthier – laboratoire IETT – nawel_ni7@hotmail.fr )– Gaëlle Hemeury (doctorante en géographie à l’Université de Tours sous la direction de Mme Semmoud Nora – Laboratoire CITERES – hemeury.g@gmail.com ).
Résumé : « Pendant des années, nous nous sommes vus pour enterrer nos proches ». Tels sont les propos de l’artiste plasticien-performeur Karim Sergoua. En effet, durant la décennie noire, alors que les islamistes tentent de confisquer l’espace public et que la guerre civile fait de nombreuses victimes, le cimetière devient un lieu de rencontre et de sociabilité i important pour les intellectuels algériens qui viennent y enterrer leurs amis. Dès lors, celui-ci, symbole et métaphore d’une période douloureuse, occupe une place spécifique chez les artistes et les écrivains algériens. À cet nécessaire, nous vous proposons de mettre en perspective la performance dite du cimetière réalisée à Aix-en-Provence par Karim Sergoua et Denis Martinez en 2000 ainsi que deux autofictions algériennes d’expression arabe : la première, Ḏ ākirat al-mā’ . Mi ḥ nat al-ğunūn al ʻār ῑ ( La mémoire de l’eau . Le malheur de la folie nue ) de Waciny Laredj a été publiée en 1997 ; la deuxième, Dam al-ġazāl (Le sang de la gazelle) de Marzāq Baq ṭ āš a été écrite en 1995 et a été publiée initialement en 2002. Dans cette optique, cette communication a pour objectif de faire dialoguer les arts, la littérature et la géographie au prisme des enjeux socio-spatiaux du cimetière et des métaphores sociétales du monde des vivants auxquelles il renvoie.
Objectif : Cette communication a pour objectif de faire dialoguer les arts, la littérature et la géographie au prisme des socio-spatiaux du cimetière algérien des années 1990 et des enjeux métaphores sociétales du monde des vivants qu’il sera renvoyé.
ID.UN482